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06/11/2008

Nicolas Ancion en vente sur eBay

logo-ebay.jpgNe vous fiez pas au titre, c'est juste un exemplaire de "Nous sommes tous des playmobiles" qui est en vente sur eBay Belgique, pas encore son auteur, on m'aurait prévenu, tout de même ;-)

playmoebay.JPGMais comme le vendeur s'est fendu d'un fort gentil résumé sous forme d'un compte-rendu, je trouve que ça mérite bien un coup de pouce pour l'aider à vendre son exemplaire...

La vente se termine le 7 novembre à 22h23, dépêchez-vous !

Et bonne chance à tous...

05/11/2008

NaNoWriMo, c'est parti

nanowrimo.pngMieux vaut partir en retard que ne pas partir du tout, dit un proverbe finois mal traduit. J'ai donc décidé de me lancer en ce 5 novembre, jour de victoire de Barak Obama sur le conservatisme américain, dans un défi amerloque, justement, celui d'achever un roman de 50000 mots (oui, vous avez bien lu, cinquant mille mots) avant la fin du mois de novembre, qui, cela tombe bien, coïncide avec le jour d'anniversaire d'Axelle, ma femme, qui attend depuis de très longs mois que j'achève enfin un roman. Et un bon, si possible. Un joli cadeau, en perspective, donc. Si je bosse ferme, cela va de soi.

Mieux vaut tricher un peu que ne rien faire du tout, dit un proverbe wallon mal traduit en finois. La règle du Nanowrimo (comprenez National Novel Writing Month) est qu'on démarre le 1/11 à partir de rien et qu'on écrit un premier jet de 50 000 mots en trente jours. Je triche doublement, d'abord parce que je démarre le 5/11, avec cinq jours de retard sur les autres, et parce que j'ai déjà écrit la moitié du roman au moins. Ce n'est pas grave, car le Nanowrimo n'est pas un concours, c'est un défi. On joue contre soi-même et contre le temps, pas contre les autres. C'est juste un moyen concret de me fixer une date butoir et de bosser comme un arraché pour finir à temps, ce roman que j'adore mais qui me dépasse un peu en ce moment...

Deux mots sur le roman ? Il s'inititule "L'homme qui valait 45 milliards" et il prend à bras le corps le monde dans lequel nous vivons, celui dans lequel nous nous débattons, plutôt, où l'on croise des gens dans la merde jusqu'au cou et d'autres dans le caviar jusqu'à la glotte. Le roman, au fond, ne fait que provoquer la rencontre entre ces deux  univers parallèles en un clash que j'espère drôle, allumé, revigorant.

Bon, pour les détails, on verra le 30 novembre. D'ici là, je me mets au travail.

Ah, oui, encore un détail, le National Novel Writing Month célèbre son dixième anniversaire et j'en avais eu vent, il y a deux ans, je pense par Monsieur Somebaudy lui-même, qui s'y était collé à plusieurs reprises. Je ne pense pas qu'il en soit cette année, mais si vous en êtes, n'hésitez pas à m'ajouter à vos writing buddies...

31/10/2008

Bibliographie complète de Nicolas Ancion

Mon site Internet est pris en otage par mon hébergeur. Il ne l'affiche plus sur Internet, il ne répond pas aux mails de réclamation... Pour quelle raison ? Je n'en sais rien. Certainement pas à cause d'une facture impayée : c'est un hébergeur gratuit. Ne faites en tout cas JAMAIS confiance à iBelgique, iFrance et iEurope, ces gens n'ont même pas la décence de répondre au courrier...

douggriess4.jpgUne page d'erreur 404 à la place de la Maison de Nicolas Ancion, ça me fait l'effet de la mire sur l'écran de télé en lieu et place des jeux sans frontières quand j'étais gamin... Une véritable catastrophe. A laquelle on survit très bien...

En attendant, pour que l'info ne disparaisse pas d'Internet, je place sur ce blog une bibliographie complète en fichier PDF. Je ne sais pas à qui cela peut être utile, mais qui que vous soyez, profitez-en bien !

Et si vous cherchez d'autres informations du même genre, n'hésitez pas à demander.

30/10/2008

Où trouver le Garçon qui avait mangé un bus

graçon qui.jpgIl y a quelques semaines, Bruno Coppens lisait à voix haute mon roman "Le garçon qui avait mangé un bus" sur la scène du Botanique à Bruxelles, dans le cadre du premier Marathon des Mots. Une belle occasion de découvrir ce texte qui n'a jamais jusqu'à présent été distribué en librairie. Vendu uniquemenent sur abonnement aux élèves de 11 à 13 ans, ce roman pour ados est désormais disponible en vente directe sur Internet via le site de l'éditeur. Les enseignants peuvent l'acheter par colis de 5 exemplaires d'un coup (à un prix défiant toute concurrence) et les autres à la pièce pour la somme tout aussi modique de 5 euros tout ronds.

Pour vous donner envie d'en savoir plus, voici le texte en quatrième de couverture :

Le garçon qui avait mangé un bus

Depuis l'accident qui a totalement détruit le bus dans lequel il était, Joseph a mal à la tête. Et quelques méchants trous de mémoire: impossible de se souvenir d'où sort la boue qui macule le bas de son pyjama. Ni de ce qu'il fait en ce moment sur le boulevard, les bras chargés de courses, alors qu'il devrait être à l'école. Et pourtant, cela aurait pu être bien pire: certains passagers du bus sont toujours à l'hôpital, plongés dans le coma...

La politesse voudrait qu'on ne lise pas le courrier destiné aux autres, qu'on n'ouvre pas le journal intime des inconnus, qu'on n'écoute pas les conversations qu'on surprend par hasard, dans le train, dans la rue. Mais la curiosité est souvent plus musclée que la politesse, elle a au moins une tête de plus et des tas de copains baraqués qui lui viennent en aide: l'indiscrétion, le culot, le goût de l'interdit, l'envie de savoir et le plaisir de fourrer son nez dans les affaires d'autrui. On demandera donc à la politesse d'excuser les lignes qui suivent et on remerciera au passage la curiosité pour son intervention bénéfique, qui nous aidera à comprendre la suite de cette histoire.

Et si vous souhaitez lire "Le garçon qui avait avalé son lecteur MP3" chez le même éditeur, il faudra patienter encore un peu, on ne peut pas l'acheter en vente directe, celui-là. A moins d'insister beaucoup auprès des services commerciaux d'Averbode, ils se laisseront peut-être convaincre...

 

29/10/2008

Quand vous lire ceci je ne serai plus là

venise.jpgOh, oui, quand ce message s'affichera sur mon blog, je serai loin de la maison, à Venise, sous la pluie, au milieu des pigeons, des touristes, des gondoles et du cadavre de Thomas Mann, je donnerai à manger aux gondoliers et je regarderai défiler les condamnés sur le pont des soupirs.

Ou, plus probablement, je mangerai des pâtes aux cèpes dans une trattoria pas loin de l'arsenal ou je lirai un bouquin calfeutré bien au chaud dans la chambre d'hôtel.

Ryanair et ses billets à prix plancher, c'est fantastique (quand ça marche, si ça se trouve, au moment où vous lisez ceci je suis bloqué avec la famille à l'aéroport de Gérone sans même un verre d'eau ou un sourire pour nous réconforter, on les connaît ces aviateurs irlandais qui s'asseyent des deux fesses sur la législation européenne), mais la météo ne suit pas toujours. Les canaux sous la pluie battante et le forid de canard, ça convient mieux aux batraciens qu'aux humains.

Je vous raconterai tout ça au retour. Si je reviens, bien entendu...

28/10/2008

Record de commentaires sur ce blog

chateauroux.jpgQui a dit que Châteauroux était une ville paisible et léthargique ? Certainement pas moi ! Depuis que j'ai gagné un an de cinéma gratuit au Cinémovida de Châteauroux (rappel des événements sur ce blog) grâce au Prix Jean Lescure, pour lequel j'avai écrit une nouvelle, et que j'ai organisé sur ce blog un concours pour faire gagner mon abonnement à un blogueur de Châteauroux, c'est l'avalanche, le déluge, l'invasion.

Tant mieux. Un blog vit mieux quand on l'assaille que quand on le laisse pourrir dans son coin de serveur ombragé.

Les votes avaient commencé gentiment, ils se multiplient à présent comme des poux dans la toison de Samson, on dénombrait 134 commentaires il y a quelques minutes à peine.

Peut-être cela éloigne-t-il ce blog de son sujet premier, la littérature ? Je ne le pense pas, c'est grâce à un concours d'écriture que j'ai gagné ce pass au Cinémovida de Châteauroux et toute cette histoire finira bien par alimenter une de mes fictions plus tard.

Et puis, qui sait, l'un de ces nombreux visiteurs aura peut-être envie de pousser la porte de son libraire et de repartir avec un de mes bouquins sous le bras. Qui sait ? On peut croire aux miracles, non ?

Une interview en blog

gerladine.jpgJ'ai eu le plaisir de répondre à une avalanche de question de Géraldine, une blogueuse qui n'avait pas beaucoup aimé mon recueil "Nous sommes tous des playmobiles" mais qui n'est pas rancunière. J'ai répondu en mon âme et conscience et le résultat est publié sur le blog de Géraldine.

Envie d'en savoir plus ? Alors ce n'est pas ici qu'il faut traîner, c'est ;-)

Bonne lecture.

27/10/2008

Préparer un pain sans machine

pain1.jpgS'il y a bien une question que je ne me pose pas, c'est pourquoi j'aime tant pétrir le pain à la main. Ne pas se la poser, c'est déjà y répondre car ce qui ne pose pas question s'impose et impose le silence. Tout cela relève de l'évidence, la farine entre les doigts, l'odeur de levure, la pâte qui colle aux ongles, tous ces plaisirs sans paroles et sans mots reposent l'esprit.

Je pétris en silence, je pétris en radio. Je pétris tandis que le vent souffle dehors (ça arrive souvent par ici), je pétris tandis que tombe la pluie ou que le soleil déclinant teinte la cuisine d'or.

Je n'exagère même pas.

Suffit de fourrer les mains dans le pétrin pour que le monde s'illumine.

pain.jpgIl fut un temps où nous habitions Madrid et trouvions le pain espagnol insipide. Les baguettes sans goût et sans texture ne parvenaient pas à combler le manque laissé par les innombrables variétés de pain en tranche qu'on trouve en Belgique, chez n'importe quel boulanger. Importer du pain frais par la poste était aussi idiot qu'exporter la luminosité du ciel madrilène par email, on s'est vite rabattu sur une machine à pain électrique. Rien à faire, on balance les ingrédients dans la machine, on va se coucher et on s'éveille dans l'odeur de pain cramé. Le résultat était pitoyable : la première brique avait la texture et la couleur du béton cellulaire, les suivantes n'étaient guère plus réussies. Impossible de trouver la bonne levure, le bon mélange, sans même aborder la question du trou central que la pale rotative laisse dans la brique et qui amoche la moitié des tranches.

De retour à Liège, durant quatre ans, nous sommes revenus au vrai pain de boulangerie, la machine à pain a traîné dans la cave pendant tout ce temps, je l'ai finalement vendue à un vide-grenier il y a trois semaines. Car depuis notre installation au pays de la baguette, le pain de mie nous manque à nouveau mais je me suis mis, vous l'aurez compris, à la confection manuelle. Pas de grand exploit. J'achète la farine aux céréales et la levure de boulangerie chez Casino, je prends l'eau tiède au robinet et je mélange avec une cuiller en bois avant d'attaquer avec mes mains.

Je prends le temps de laisser monter et je recommence.

Tout ça ressemble à l'écriture. C'est juste une question de patience. Laisser gonfler sans précipitation puis de reprendre le pétrissage.

Quand on est content du résultat, on glisse dans le four et on attend.

Jamais d'urgence.

La précipitation ne mène à rien de bon.

Dans les recettes de pain, on attend surtout que le temps passe.

C'est passionnant et c'est beau. Je crois que j'aime beaucoup ça.